Liberty-Jeep History WW II
Liberty-Jeep History WW II

 

Le sacrifice de la famille Borgstrom               

         La vraie histoire du film

     "Il faut sauver le soldat Ryan"

 

La famille Borgstrom va payer un prix terrible dans son engagement pendant la Seconde Guerre mondiale. Cinq frères s'engagent dans les forces américaines : quatre vont être tués en opérations tandis que le 5e est rapatrié en urgence au pays. Le 6ème fils ne sera pas appelé sous les drapeaux par l'armée américaine et restera auprès de ses parents.

 

Alben et Gunda Borgstrom vont avoir, dans leur vie, dix enfants, dont 7 fils. Si Veran, leur fils le plus âgé, décède d'un souci médical en 1921 à l'âge de 10 ans, les neuf autres enfants vivent une vie tranquille dans la ville de Garland, en Utah. Mais après l'attaque japonaise contre Pearl Harbor et l'entrée en guerre des États-Unis, les six garçons veulent rejoindre les forces armées. Si le petit dernier n'a pas l'âge minimum, ses cinq frères s'engagent ou sont appelés sous les drapeaux en quelques mois : Boyd, LeRoy, Clyde, Rolon Day et Rulon Jay Borgstrom passent l'uniforme.

 

Pendant la guerre, ils vont tous être envoyés sur différentes zones du front. Et dans l'horreur, la guerre va arracher aux parents Borgstrom quatre de leurs fils. Clyde, Private au sein du 2nd Aviation Engineer Battalion, est engagé au sein du Marine Corps, dès 1940. Il est tué le 17 mars 1944 sur l'île de Guadalcanal, dans le Pacifique, lors de la chute d'un arbre alors qu'il est en charge de la construction d'un aérodrome militaire. Il est le premier à tomber en opérations.

 

Trois mois plus tard, le 22 juin 1944, c'est Leroy qui est tué au combat : âgé de 30 ans, il est le plus vieux des frères. Alors qu'il sert comme medic au sein du 361st Infantry Regiment de la 91st Infantry Division, il est abattu par un tireur allemand alors qu'il soigne un soldat de sa division blessé sur la plage d'Anzio. 

 

Les deux jumeaux, Rulon et Rolon, entrés dans l'armée américaine en 1943, connaissent également un destin tragique alors qu'ils se sont engagés le même jour. Le sergent Rolon D. Borgstrom est artilleur au sein du 506th Bombardment Squadron du 44th Bombardment Group. Il est tué au combat le 8 aout 1944, lorsqu'au retour d'une mission de bombardement au-dessus de l'Allemagne, son bombardier s'écrase près de la base de Yaxham, en Angleterre.

 

 Enfin, le 25 aout 1944, son frère jumeau, Rulon Jay, qui combat en France depuis le D-DAY, connait également une fin tragique. Alors qu'il sert au sein du 38th Infantry Regiment de la 2nd Infantry Division, il est porté disparu lors d'une attaque contre le hameau de Le Dreff, près de la ville de Brest. Il est finalement retrouvé, mais décède de ses blessures, le 25 août 1944.

 

 Les quatre frères tués sont tous célibataires et sans enfant. Mais leur disparition n'en reste pas moins insupportable aux parents. Et une grande communauté se met en marche : la famille Borgstrom, des amis, des voisins et des anonymes, soutenus par une délégation du Congrès de l'Utah, demandent le retour du dernier fils, Boyd, alors engagé au sein des Marines. C'est Alexander Vandegrift, le chef du Marine Corps, qui autorise la fin de l'engagement de Boyd. Dans le même temps, le Pentagone valide l'exemption de service du plus jeune fils, Eldon, alors même que ce dernier voulait s'engager.

 

Il faut pourtant attendre 1948 avant que la famille Borgstrom ne voit les corps des quatre fils revenir aux États-Unis. Un service funèbre se tient alors à Garland le 25 juin 1948, afin de dire au revoir à ces héros. Plusieurs officiers supérieurs, comme le général Mark W. Clark, ancien chef de la  Fifth Army et de Leroy, sont présents sur place, jusqu'à l'enterrement, au cimetière Riverview à Tremonton.

 

Pour leur bravoure et leur dévouement, les quatre frères vont être décorés de nombreuses médailles : trois Bronze Star, une Air Medal et une Good Conduct Medal sont décernées à titre posthume. Depuis, l'armée américaine n'a pas oublié la famille Borgstrom : en 1959, un centre d'entraînement militaire est nommé en leur honneur à Ogden, dans l'Utah. En 2001, un mémorial leur est dédié à Tremonton.

 

Les tragédies de la famille Borgstrom, tout comme celle de la famille Sullivan (cinq frères tués lors du naufrage du croiseur USS Juneau le 13 novembre 1942), vont conduire à l'adoption officielle de la Sole Survivor Policy dans l'armée américaine, et ce dès 1948. À savoir qu'une famille devait être sauvegardée au maximum et protégée si plusieurs membres de la famille étaient tués au combat.

 

Dans le film "Il faut sauver le soldat Ryan", mis en scène en 1998 par Steven Spielberg, c'est l'histoire des frères Niland qui a inspiré le réalisateur : quatre frères originaires de l’État de New York dont deux tués au combat, un disparu et un parachutiste de la 101st Airborne Division perdu en pleine Normandie, finalement retrouvé et rapatrié en urgence. Mais Spielberg reconnait également que l'histoire des frères Borgstrom l'a inspiré et que son film raconte, au final, l'histoire de cette famille.

 

Source : deseret.com

 

 

Il est écrit que des exercices de tirs auront lieu le 6 Juin 1944 au matin ...de la terre vers la mer ! Cela veut dire que les allemands vont procéder à des manoeuvres !

L'histoire dit autrement, il y a bien eu des tirs ... mais le sens de ceux-ci est différent ! Car c'est bien le contraire qui est arrivé ! C'était le début du "Jour le Plus Long" !

 

 
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Alliés cherchaient à renforcer leurs avions.
Afin d’étudier leur fragilité, ils dessinèrent un plan des impacts de projectiles ennemis...
 
Ils envisagèrent d’abord de renforcer les avions aux endroits qui avaient reçu le plus d’impacts (les points rouges sur l’image), ce qui semblait logique.
 
Mais un mathématicien du nom d’Abraham Wald suggéra une autre hypothèse : cette observation des impacts n’avait pu se faire que sur les avions qui étaient rentrés à leur base, par définition.
 
Ce qui signifiait que les avions touchés à un autre endroit ne rentraient pas.
En conséquence ce sont les parties « intactes » sur le plan qui devaient être renforcées et non pas celles criblées de points.
 
Pour les statisticiens, ce phénomène est appelé le « biais des survivants » (survival déviation), quand on focalise l’attention sur un échantillon non représentatif car les échantillons absents ne sont pas pris en compte.
 

 

Vitrine au décor insolite…

 

Au 64 rue des Chantiers à Versailles (78), un magasin d’un groupe de sécurité, télésurveillance, alarme (!) présence actuellement une singulière vitrine ayant un (très) lointain rapport avec son activité affichée mais qui est un ravissement pour tout collectionneur «seconde Guerre Mondiale».

 

Quelle est la raison de ce décor pour le moins insolite en dehors de toute manifestation sur le sujet et un peu décalé désormais par rapport à l’anniversaire du 75ème anniversaire des débarquements de Normandie et de Provence. Peut-être l’approche de celui de la victoire de 1945 mais le mois de mai est encore un peu lointain. Si cela est la réponse, … quelle anticipation !

 

Toujours est-il que la présentation vaut largement le coup d’œil, la prestation est de qualité et la variété est certaine … de la motocyclette anglaise au casque américain, de la casquette russe à la japonaise, de la boite de munition au bidon d’huile, du magazine sur Ch. De Gaulle au Tank allemand, etc…, le panachage est complet.

 

Nous nous sommes permis de faire quelques photos afin d’agrémenter ce petit propos et de montrer au plus grand nombre de nos visiteurs qu’une belle vitrine n’est pas essentiellement un étalage de produits de luxe.

Nous en profitons également, à l’instar de cette belle prestation, pour vous signaler que notre association (Liberty-Jeep) regroupe une très large collection du même type que nous pouvons présenter sur demande dans le cadre d’expositions temporaires variant de quelques jours à quelques semaines (demander nos tarifs … raisonnables).

 

Bravo, Messieurs, pour ce «mini musée» qui, semble-t-il, arrête les passants, petits et grands, aux yeux avides de curiosité devant ce bel étalage d’objets anciens et historiques.

 

Texte et photos : Alain OCTAVIE

Mise en page : Yannick DEHAYES

 

LE SALUT MILITAIRE

 

Intradef ; 08/01/2020

 

Derrière beaucoup de coutumes, usages, traditions et expressions militaires se cachent bien souvent des anecdotes insolites, amusantes ou historiques. Alors pour étoffer votre culture générale et briller le matin devant vos collègues à la machine à café, découvrez l’histoire du salut militaire.

 

En guise de salut, chez les militaires, on ne se sert pas la main et on ne se fait pas la bise : on utilise la main droite, doigts serrés et paume visible, portée à hauteur de la tempe. Un geste formel, par lequel un militaire exprime son respect à un supérieur, qui lui rend par le même mouvement.

 

Ce salut militaire trouve son origine dans l’Antiquité. Il s’agissait avant tout d’un signe de paix : quand deux guerriers se rencontraient pour indiquer leurs bonnes intentions, ils levaient leur main droite, paume largement ouverte, afin de montrer qu’ils ne tenaient pas d’armes.

 

Au Moyen-Âge, la signification de ce geste évolue. A cette époque, de nombreux tournois organisent l’affrontement en duel des chevaliers pour amuser les seigneurs et leur cour. Vêtus d’une lourde armure et munis d’une lance, les deux cavaliers chargeaient leur adversaire afin de le faire tomber. Avant de s’élancer, dans un geste de respect mutuel et de courtoisie, ils relevaient la visière de leur heaume pour croiser leurs regards. Ce salut était effectué avec la main droite pour montrer que les deux combattants n’étaient pas armés.

 

Dès le XVIIe siècle, ce geste est repris parmi les soldats se témoignant une fidélité réciproque. Lorsque deux militaires se rencontraient, ils levaient ainsi la main droite vers le ciel en écartant trois doigts, faisant alors allusion aux trois personnes de la Sainte-Trinité. Plus tard, la main s’arrêtera à la hauteur de la coiffe (casque, casquette, chapeau, béret, bonnet). Ce geste ne comportait aucune nuance de subordination, il rappelait simplement l’idéal commun : la fidélité à la foi jurée.

 

Ce salut traverse ensuite les siècles, acquérant un caractère de plus en plus solennel. En France, le livre de L’infanterie de l’armée française de 1916, décrit ainsi précisément la façon dont le mouvement doit être exécuté : « Porter la main droite ouverte au côté droit de la coiffure, la main dans le prolongement de l’avant-bras, les doigts étendus et joints, le pouce réuni aux autres doigts ou légèrement écarté. La paume en avant, le bras sensiblement horizontal et dans l’alignement des épaules. L’attitude du salut est prise d’un geste vif et décidé et en regardant la personne que l’on salue. Le salut terminé, la main droite est vivement renvoyée dans le rang. Tout militaire croisant un supérieur le salue quand il en est à six pas et conserve l’attitude du salut jusqu’à ce qu’il l’ait dépassé. S’il dépasse un supérieur, il le salue en arrivant à sa hauteur et conserve l’attitude du salut jusqu’à ce qu’il l’ait dépassé de deux pas. S’il est en armes, il présente l’arme en tournant la tête du côté du supérieur. […] »

 

Aujourd’hui, ce salut est présent dans la majorité des armées du monde, avec quelques variations. Par exemple, les Polonais sont les seuls à avoir gardé le salut ancestral à trois doigts. Quant aux Etats-Unis et au Canada, le salut se fait avec la main au niveau de la tempe, la paume cachée. Il semblerait que ce geste soit issu d’une tradition Marine : les hommes d’équipage et les officiers mariniers ayant souvent les mains sales, ils la retournaient face au sol afin de ne pas les exhiber aux officiers.

 

 

 Les Services de Santé Féminins Canadiens en Normandie

 

Des infirmières canadiennes ont servi en Normandie à la fois auprès de l’Aviation royale canadienne et auprès du corps royal de santé de l’armée canadienne.

 

Les premières infirmières militaires canadiennes en Normandie ont débarqué sur la plage « Juno » le 19 juin 1944 en tant que membres de l’hôpital mobile de campagne N° 2, lequel soutenait l’Aviation royale canadienne.

 

Trois hôpitaux généraux de l’armée canadienne et trois postes d’évacuation sanitaire canadiens basés près de Bayeux et de Caen avaient tous du personnel féminin.

 

Infirmières canadiennes à Arromanches le 23 juillet 1944 (Archives nationales du Canada – PA.1081720)
 

 

 

Treize jours après le jour J, les deux premières infirmières militaires canadiennes, accompagnant l’hôpital mobile d’intervention du Corps d’aviation royal canadien N° 2, sont arrivées en Normandie, à Bernières-sur-Mer. Elles ont été suivies des postes d’évacuation sanitaire 2, 3 et 6. Les postes se sont installés dans le secteur de Caen. Vers le 15 juillet, les hôpitaux généraux canadiens 7, 8 et 10 se sont établis à l’ouest de Bayeux.

 

L’infirmière M.F Giles vérfie les pansements du soldat F. Madore (3ème division canadienne) à l’aérodrome de la R.C.A.F près du front, en France, le 16 juin 1944.

(Photo Ken Bell, Ministère de la Défense nationale/Archives nationale du Canada, PA.131427)

 

 

 

 

(de gauche. à droite.) Infirmière militaire M.F. Giles, J.D Bunyan, soldat, Infirmière militaire I. Ogilvie et H.W. Kivinen, parachutiste, après l’arrivée des services infirmiers des Forces aériennes royales «Princess Mary», en Normandie, le 16 juin 1944.

 

A la fin de la WW2, 3649 infirmières militaires avaient servi dans l’armée sur tous les fronts du globe dont 481 dans la force aérienne (R.C.A.F) et 343 dans la Marine (M.R.C).

 

Elles furent employées dans la CARC (Division féminine de l’Aviation royale du Canada), CSAC (Service de santé de l’armée canadienne), CSRC (Corps de santé royal canadien), MRC (Marine royale du Canada), RRC (Ordre royal de la Croix Rouge canadienne).

Infirmières militaires canadiennes ayant donné leur vie au cours de la campagne normande en 1944 :

  • Ltn infirmière militaire (thérapeute occupationnel) MCLAREN, Mary Susannah, CSRC.
  • Ltn infirmière militaire PETERS, Nora Hendry, CSRC.

 

Ces informations (partielles) sont issues d’une exposition temporaire du Centre Juno Beach de Courseulles-sur- Mer (Calvados).

 

Appareil photos Brownie

 

 

 

Histoire.....extraordinaire...!

 

Pellicule laissée 70 ans dans un appareil photo retrouvé dans un entrepôt de matériels déplacés, à Pearl Harbor, par des personnels chargés d'effectuer du rangement.....


Il s'agit d'un incroyable ensemble de photos prises pendant l'attaque japonaise contre  Pearl Harbor en décembre 1941, avec un appareil-photo Brownie.

 

Le film vient d'être développé après être resté pendant près de 70 ans dans l'appareil conservé dans un entrepôt Foot Loocker. Imaginez la tête du labo lors du développement. 


Les photos ont été prises par un marin de l'USS

 

Quapaw ATF-11O. PEARL HARBOR,

Décembre 7th, 1941.