Liberty-Jeep History WW II
Liberty-Jeep History WW II

Les "Personnages" de la WW II

Paul Warfield Tibbets

 

Paul Warfield TIBBETS, Jr.

 

Que vous dit ce nom ? rien … réfléchissez quelque peu … il est pourtant associé à un fait majeur de la fin de la WW2.

 

Toujours rien … alors quelques indices supplémentaires :

  1. Little Boy
  2. Prénom de sa maman : Enola

Alors, oui pour certains d’entre vous, pour les autres, vous brulez !

 

Allez :

  1. Enola Gay, son avion
  2. Hiroshima

Et oui, souvenez-vous, c’était le pilote du bombardier B-29 « Superfortress » qui largua la première bombe atomique de l’histoire sur le Japon.

 

Il était né le 23 février 1915 à Quincy (Illinois), fils de Paul Warfield Tibbets, Sr et d’Enola Gay (nom qu’il donna à son avion) Tibbets. Durant sa jeunesse il déménagea souvent, suivant en cela ses parents, allant de Davenport (Iowa) à Des Moines puis Miami (Floride) et retour en Illinois à Alton où il intégra le lycée militaire pour obtenir son diplôme de l’académie militaire de l’Ouest en 1933 avant de prendre des cours de pilotage privés à l’aéroport Opa-locka de Miami alors qu’i suivait les cours de  l’université de Floride de Gainesville puis à celle de Cincinnati, durant un an et demi, envisageant de devenir chirurgien de l’appareil digestif. Appareil est un nom commun qui marqua sa vie, non plus du point de vue médical comme il l’avait prévu dans un premier temps mais du point de vue aéronautique (oui, je sais, c’est un peu osé … mais bon ! on va faire avec). En effet, dès ses 12 ans, lors d’une kermesse, sa mère lui avait offert un baptême de l’air qui ne l’avait pas laissé insensible et la fibre de l’aviation le toucha sérieusement. Donc, fort de ses cours de pilotage universitaires, il s’engagea dans le programme de formation des pilotes de l’Army. Ainsi commença sa carrière d’aviateur dans l’United States Army Air Corps ; enrôlé à Fort Thomas (Kentucky) le 25 février 1937, il rejoignit bientôt le Texas et la base aérienne de Randolph Field de San Antonio. Il y obtint son brevet militaire en 1938 avec le grade de sous-lieutenant. Envoyé à la base de Fort Benning (Géorgie) il intègre le 16th Reconnaissance Squadron à Lawson et fit alors la connaissance de Lucy Wingate qu’i épousa le 19 juin 1938 et dont il eut trois fils, Paul III, Gene & James. Promu first lieutenant, il devint l’un des pilotes personnels de George S. Patton durant la période de 1940 à 41. C’est en juin de cette année-là qu’il est transféré sur la base de Savannah (Hunter Field) en Géorgie au 9th Bombardment Squadron  et prit le grade de capitaine précédemment à son affectation en Floride sur la base de Mac Dill en décembre 1941 pour une formation de pilotage sur B-17 Flying Fortress au sein du 29th Bombardment Group et il retrouva alors Hunter Field pour participer à des missions de lutte anti-sous-marine sous une affectation temporaire au 3rd Bombardment Squadron sur la base de Pope Army Airfield (Caroline du Nord).    

 

Quittant le29th B.G pour rejoindre le 97th B.G, il prend le commandement du 340th Bombardment Squadron, 8th Air Force, et l’unité délaissant la base de Mac Dill, fut redéployée à Bangor dans le Maine avant de migrer vers le Royaume-Uni sur la base de Polebrook pour intégrer le théâtre d’opération européen et la guerre contre l’Allemagne nazie. Afin d’acquérir une sérieuse expérience, qui leur fait défaut à cette période, des bombardements à haute altitude, le groupe reçut un entrainement intensif supervisé par des chevronnés de la Royal Air Force. Il devint alors adjoint du commandant de groupe, le colonel Frank A. Armstrong, Jr et à partir du 17 août 1942, il entama une suite de bombardements stratégiques (Ex : gare de triage de Rouen, usines de Lille, etc ...)  

 

Lors de l’opération Torch (Afrique du Nord), il fut choisi pour piloter le major général Marck W. Clark de Polebrook à Gibraltar puis le Commandant Suprême Allié, le Lieutenant Général Dwight D. Eisenhower. Il servit, après avoir effectué 25 missions de bombardement sur le territoire de France, en territoire du Maghreb où le 97th rejoint la 12th USAAF du major-général James H. Doolittle où il prit le poste d’assistant du colonel Lauris Norstad après avoir atteint 43 missions de combat.

 

Le pilote d’essai, Edmund T Allen ayant trouvé la mort lors du crash du prototype B-29 Superfortress, le général Henry H. Arnold (chef de l’USAAF) en charge du projet de développement de ce super bombardier, cherchant un pilote remplaçant, accepta la proposition de Doolittle suggérant la candidature de Tibbets. Rapidement, il devint le pilote le plus expérimenté, au sein de l’usine Boeing de Wichita (Kansas) sur ce nouvel appareil. Après un an de divers tests, le B-29 prit du service et Paul fut assigné, sur la base de Grand Island (Nebraska) à la direction des opérations d’entrainement d’aviateurs au pilotage de l’engin. Le 1er septembre 1944, sur la base de Colorado Springs, il fut mis en relation avec le staff d’une opération « secret défense » (projet Manhattan) puis pris le commandement du 509th Composite Group. Il disposa alors de 15 B-29, 1800 hommes et eut le choix de la base sur laquelle il souhaita s’installer ; ce fut Wendover dans l’Utah en raison de son isolement.

 

Paul TIBBETS devant 'Enola Gay'

 

 

 

Il fut promu colonel en janvier 1945 et fut désigné pour assurer la fameuse mission « secrète » qui devait avoir lieu sur le territoire japonais. Le 6 mars 1945, le projet Alberta fut lancé et le recrutement d’ouvriers hautement spécialisés commença avec des critères de sélection très sévères. Le 509th fut alors transporté sur l’archipel des Mariannes (Ile de Tinian). C’est le 5 août 1945 qu’il baptisa son avion du nom de sa mère : Enola Gay.      

Le B-29 Enola Gay
Le B-29 Enola Gay (photo couleur)

 

Le décollage eut lieu le 6 août 1945 à 2h45 aux côtés de 2 autres B-29 pour un vol de 6 heures sur une distance de 3200 km en direction d’Hiroshima au Japon. Le largage de la bombe atomique « Little Boy » eut lieu à 8h15, heure locale.

 

A son atterrissage, il reçut immédiatement la Distinguished Service Cross.

 

Paul Tibbets en 2003

 

 

 

Il retourna aux USA où il exerça dans plusieurs postes importants qui lui furent confiés. Il divorça et prit sa retraite de l’Armée de l’air le 31 août 1966. La suite de sa vie ne concerna plus le créneau militaire et nous concerne moins. Il décéda à l’âge de 92 ans, le 1er novembre 2007, après plusieurs AVC et graves problèmes cardiaques et fut incinéré avant que ses cendres ne soient dispersées au-dessus de la Manche qu’il avait souvent survolée durant le conflit et où avait eu lieu le Débarquement du 6 juin 1944.

 

 

 

Son rôle a souvent été porté à l’écran et la bibliographie le concernant est nombreuse (voir la liste sur Wikipédia).

 

 

Alain OCTAVIE & Yannick DEHAYES ont été heureux de pouvoir vous présenter ce pilote atypique.    

 

Engagé volontaire … Reconnaissance d’un héros breton

 

Notre ami Mathieu, membre éminent de notre association, pense aussi durant ses vacances, en l’occurrence à Locronan (Finistère), à consacrer quelques instants de ses précieux congés à la recherche, pour alimenter notre site, d’un sujet en rapport avec notre passion commune.

 

Il a donc dirigé ses pas vers le cimetière de la petite localité bretonne de caractère où il s’est dit pouvoir trouver parmi les sépultures, celle d’un héros local que la majorité (voire la totalité) des visiteurs qui y passent délaissent totalement. Ce joli village possède pourtant dans cet enclos sa « célébrité », du nom de Ronan Pierre, Marie MICHEL. Il s’empresse alors de faire une photo qu’il juge bon de nous envoyer pour la partager avec vous.

 

Je serai fort surpris que beaucoup d’entre vous, chers visiteurs et amis, le connaisse. Il est bien entendu que je fais abstraction de sa famille, des habitants du village et de son entourage et autres initiés de ce secteur.

 

Ronan MICHEL

 

Son Histoire …

 

Ronan était né le 20 août 1913 à Locronan et avait effectué ses obligations militaires au sein de l’Aéronavale. L’aviation l’attire bien qu’il ne sera jamais pilote mais il sera tout de même navigant.

 

Il obtiendra son brevet de radiotélégraphiste volant en 1935 et est promu sergent dans l’Armée de l’Air avant de rejoindre en 1938 la base aérienne de Djibouti dans la corne de l’Afrique.

 

En juin 1940, il apprend, en même temps que ses compatriotes, l’Armistice signé avec l’Allemagne nazie qu’il refuse aussitôt et décide alors de continuer le combat par n’importe quel moyen. L’opportunité se présente de rejoindre les forces alliées britanniques au Yémen. Il échafaude alors, avec l’aide de cinq camarades, « l’emprunt » d’un avion pour rejoindre Aden distante de 200km environ où se situe la base aérienne de la Royal Air Force sur laquelle s’est porté leur choix. Arrivé à bon port, il signe sans attendre un engagement dans la RAF en prenant un pseudonyme pour la durée du conflit ; il sera appelé désormais « Pierre MANOR ».

 

Glenn Martin 167

 

 

Afin de continuer de se battre tout en gardant sa particularité de combattant étranger assimilé, il intègre le groupe français dans l’escadrille du nom de « N°1 French Bomber Flight (1 FBF), rattachée au 8th Squadron à Khomaksar. Sous les ordres du capitaine Jacques Dodelier, membre de son équipage en tant que navigateur, il volera sur un « Glenn Martin 167 ». Son escadrille en comptera deux : le n° 82 et le n° 102 (ce sera le sien).  

Glenn Martin 167 - Maquette

 

Après plusieurs missions de bombardement des troupes italiennes en Somalie et en Ethiopie, il engage un nouveau départ le 16 décembre 1940 comme radio-mitrailleur, en compagnie de son pilote, l’adjudant-chef Yves TRECAN (29 ans), son navigateur, le capitaine Jacques DODELIER (37 ans), de son mitrailleur, le sergent Robert CUNIBIL (unique survivant). Ce ne sera qu’un vol de reconnaissance vers l’aérodrome italien de Dire-Dawa (Ethiopie) ... mais ce sera le dernier.

 

Lors de son piqué sur l’objectif, l’avion est pris à partie par les tirs de la Défense antiaérienne et de chasseurs. Le sergent CUNIBIL, mitrailleur inférieur, aperçoit Ronan qui lui fait signe d’évacuer alors que le moteur et l’aile gauches contenant un réservoir d’essence sont en feu. Il sera fait prisonnier à son arrivée au sol. Ronan n’a pas emporté de parachute. Le bombardier s’écrase au sol près du village de Mello (environ 30 kms de son objectif). Les corps de l’équipage seront officiellement « portés disparus » et ne seront jamais retrouvés.

 

Tombe Renan MICHEL à Locronan

 

 

 

La sépulture de Locronan n’est donc qu’un cénotaphe. (Mort pour la France) à 27 ans.

 

Son matricule RAFVR 791.056 (Royal Air Force Volunteer Reserve).

 

Incorporé dans les FAFL à titre posthume sous le matricule FAFL.35.080

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo : Mathieu TASSEL (remerciements)

Texte : Alain OCTAVIE (largement inspiré par Internet)

Mise en page : Yannick DEHAYES

Michael WITTMANN (Portrait) - Bundesarchiv Bild

 

TANKISTE GENIAL OU SIMPLE TUEUR NAZI ?

 

Qu’était-il vraiment ? Nous sommes nombreux à nous poser la question.

 

Stratège de guerre aux multiples victoires ou insatiable destructeur de chars dans le simple but d’étoffer son palmarès, toujours est-il qu’il sema la mort aux quatre coins du continent sans, semble-t-il, éprouver le moindre remord.

 

Devons-nous le considérer comme un soldat zélé au service de son pays engagé dans la guerre ou un fanatique nazi aliéné à son Führer ?

 

Chacun d’entre-nous à son opinion sur le sujet et c’est parfaitement légitime en démocratie.

WITTMANN Michael, né le 22.04.1914 (Signe du Taureau) à Vogelthal, un quartier de la ville de Dietfurt an der Altmühl dans le district de Neumarkt, Haut-Palatinat, en Bavière, est le second fils d’un fermier local, Johann Wittmann et son épouse Ursula Lachermayer.

 

Michael chassait sur les terres agricoles de son père et a été exposé aux machines agricoles pendant son enfance. En février 1934, Wittmann Michael rejoint le Volunteer Labour Service, le FAD = Service du travail bénévole (ce qui deviendra plus tard le RAD), le NSDAP, matricule N° 5.508.244 et le 30.10.1934, il rejoint l'armée allemande. Il a été affecté au 19ème régiment d'infanterie basé à Freising par Munich, atteignant finalement le grade de Gefreiter (lance-caporal = caporal suppléant). En octobre 1936, le jeune homme de 22 ans rejoint l'Allgemeine SS = la SS gérérale (SS N° 311.623). Le 05.04.1937, il a été affecté au premier régiment, plus tard division Leibstandarte-SS Adolf Hitler LSSA et a reçu le grade de SS man, un soldat. Un an plus tard, il participe à l'annexion de l'Autriche et à l’occupation des Sudètes avec un peloton de blindés. Il a également rejoint le parti nazi. Comme beaucoup d'autres jeunes de son époque, il rejoint la Wehrmacht allemande en pleine expansion en octobre 1934 en tant que soldat et rejoint en 1937 l'élite « Leibstandarte SS Adolf Hitler » (LSSAH) sous le commandement du SS Obergruppenführer Sepp Dietrich.

 

Michael Wittmann avec son épouse Hildegard, le jour de leur mariage

 

 

 

 

 

Il s’est marié avec Hildegard Burmester le 1er mars 1944 à Lunebourg (Allemagne).

STURMGESCHUTZ III - Sd.Kfz 142 Ausf A - Vue 3/4 avant gauche

 

Il a servi dans une unité de reconnaissance en tant que chauffeur et plus tard en tant que commandant d'un SdKfz. 222, Leichter Panzerspähwagen, voiture blindée pendant la campagne de Pologne et de France. Après la campagne de France en 1940, le LSSAH est rééquipé de six des nouveaux Stürmgeschütz StuG III Ausf A.

 

Il reçut le commandement de l'un de ces Stüg Is armé d'un canon court de 75 mm et combattit pendant la campagne des Balkans en Grèce. Au début de l'opération Barbarossa le 22 juin 1941, le SS-Unterscharführer Wittmann opérait dans le sud de la Russie au SS Panzer Régiment 1 où il était en charge d’un canon d’assaut / chasseur de chars StuG III ainsi que d’un char moyen Panzer III, et se montra un individualiste qui opérait souvent séparément. Le premier jour en Russie, il détruisit six chars russes T34/76 d'une compagnie de reconnaissance lors d'une contre-attaque russe et reçut la Croix de fer de première classe et une place à la Junkerschule de formation des officiers à Bad Tölz, où il entra le 04.06.1942. Après avoir été diplômé de l'école des élèves-officiers, il est entré sur le terrain d'entraînement des panzers à Ploërmel, où il a vu pour la première fois le nouveau char Tigre 1. Après avoir terminé sa formation avec le char révolutionnaire, il a rencontré son nouvel équipage, dont son artilleur Tigre Balthasar "Bobby" Woll (décédé à l'âge de 73 ans, le 18.03.1996) chargeur, chauffeur et opérateur radio.

 

La faible vitesse de rotation de la tourelle du Tigre a été compensée par l'expérience de Wittmann avec l’absence de tourelle du StuG, faisant pivoter le char complet dans la direction de l'ennemi, économisant du temps et plaçant le front blindé lourd vers celui-ci.

 

Il retourne en Russie en janvier 1943, combat dans la région de Kharkov durant l'hiver 1942-43, et au cours de l'opération "Zitadelle" (Kursk) il détruit 30 chars, principalement des T-34/76 et des KV Is, et 28 canons antichars et deux batteries d'artillerie. Wittmann étant devenu chef de section, surnommé le « Baron noir » en référence au « Baron Rouge », l'as de chasse de la Première Guerre mondiale, Manfred von Richthofen, détestait particulièrement les canons antichars, qui étaient souvent camouflés et difficiles à repérer. Son char a été impliqué dans une collision avec un T-34 soviétique en flammes mais a réussi à s'échapper sans trop de dégâts. Au cours de la période du 13 au 14 janvier, il a signalé qu'ils avaient détruit leur 88ème char ennemi, et lui et Bobby Woll ont reçu la Croix de chevalier de la Croix de fer (14.01.1944) de son commandant divisionnaire SS-Oberführer Theodor Wisch, qui lui a valu une nomination pour la croix de chevalier de la croix de fer avec des feuilles de chêne, pour leurs tactiques et leur artillerie courageuses et exceptionnelles. Le 16 janvier, un groupe important de chars russes, dont des T34/85 et des KV Is, attaqua les positions de la Leibstandarte, et Wittmann et son équipage avaient détruit quelque seize T34/85 supplémentaires à la fin de la journée. Il a quitté le front de l'Est avec 119 chars ennemis détruits à son actif. Il reçut les feuilles de chêne de sa croix de chevalier le 30.01.1944 et la présentation a été faite par Adolf Hitler lui-même le 02 Février 1944 au Wolf’s Lair (voir photo), et fut promu au grade de SS-Obersturmfûhrer. Il est devenu le 380e membre des forces armées allemandes à recevoir la distinction.

 

En avril 1944, la compagnie de Tiger de la LSSAH est placée dans le SS-Panzer Bataillon 101, qui à son tour est rattaché au 1 SS Panzer Corps en tant qu'actif du corps ne restant affectée en permanence à aucune division ou quelconque régiment.

 

Sous les assauts répétés des attaques anglo-américaines, la 352ème division d’infanterie allemande, placée en tant que force défensive, était très fortement menacée et en perte de puissance constante et Sepp Dietrich, commandant du 1 Panzer Corps a ordonné de placer le SS-Panzer Bataillon 101, en réserve derrière la Panzer Lehr et la Ss-Hitlerjugend en espérant protéger le flanc gauche de ses positions.   

 

L’épisode de Villers Bocage.

 

« - Le 13 juin 1944, à 8h45, la 7ème D.B. britannique est à Villers-Bocage. Elle traverse le bourg sans difficulté car les éléments allemands du train sont partis de la veille. Par contre, dès sa sortie de Villers en direction de Caen, elle rencontre les "Tiger" de Michel Wittmann (l’as aux 119 victoires sur le front russe). Un seul est en état de se déplacer et quatre autres endommagés peuvent encore servir. Mais dès que l’alerte est donnée, huit autres chars allemands viennent à la rescousse. Toute la colonne anglaise est mitraillée et les chars britanniques demeurés dans Villers-Bocage sont détruits les uns après les autres ». (Source : Site de la mairie de Villers Bocage)

 

Wittmann était le commandant du char Tigre qui a causé le carnage sur la route de Villers Bocage lors de la bataille de Normandie. Le 13 juin 1944, avec son équipage et l'ancien artilleur Bobby Woll, qui était maintenant un commandant de panzer, mais était ce jour-là l'artilleur de Wittmann puisque son propre char a été endommagé, a organisé une patrouille de reconnaissance ordonnée de la zone devant sa compagnie vers Balleroy et en direction d'une colline marquée tactiquement hauteur 213. Les rumeurs circulaient selon lesquelles les Alliés surmontaient une attaque massive visant le flanc gauche de la Panzer Lehr. Lorsque Wittmann a arrêté son char pour écouter les sons ennemis, une escouade d'infanterie alarmée lui a signalé que des colonnes de chars roulaient sur la route. Alors qu'il émergeait à pied de la couverture d'un petit bois, il fut témoin de l'arrivée d'un grand nombre de chars, de half-tracks et de véhicules de soutien d'infanterie britanniques appartenant au 4th County of London Yeomanry, qui faisait partie de la célèbre 7th Armored Division (Division blindée), Desert Rats sous le commandement du général de division Gerald LLoyd-Verney (mort à l'âge de 56 ans le 03.04.1957).

 

Major-General Gerald Lloyd-Verney (photo de Paul Godley)

Les britanniques se dirigeaient vers la cote 213 et Wittmann se rendit compte que cette unité était sur le point de monter une manœuvre de flanquement contre la Panzer Lehr. Près de Villers Bocage, les Britanniques se sont arrêtés pour l'entretien des véhicules et le petit-déjeuner, ne s'attendant pas à rencontrer des forces allemandes. Wittmann a couru vers son Tigre, a placé son équipage en alerte de combat et bien qu'il n'ait pas été en mesure d'établir le contact avec d'autres unités, ou n'a pas voulu maintenir le silence radio, il a rompu la couverture et s'est éloigné de la direction des chars de la section du quartier général britannique protégés entre les escadrons A et B. Les premiers véhicules étaient douze half-tracks M3, qui ont été détruits à l'aide des deux MG-34. Ensuite sont apparus trois chars M5A1 Honey sur lesquels ont été tirés des obus du canon principal. Le Tigre a engagé les chars du RHQ à l'intérieur de Villers-Bocage et a mis KO trois chars Cromwell. Il s'est ensuite déplacé sur la route et a heurté l'escadron B qui gardait la route de Caumont. En faisant demi-tour pour retourner à sa compagnie , il a heurté un Cromwell à l'affût qui a tiré deux obus de canon de 75 mm qui ont rebondi sur l'épaisse armure. L'artilleur de Wittmann détruisit le Cromwell et ils retournèrent dans la zone de la compagnie.

 

Après avoir fait rapport à son commandant SS-Oberstgruppeführer, Josef "Sepp" Dietrich, il revient dans l'après-midi avec trois Tigres et un PzKpfw IV Ausf H pour lancer une contre-attaque contre l'escadron A et s'emparer de Villers Bocage. À ce moment-là, des Cromwell, des Sherman-Fireflies et des Bren Carriers remorquant des canons antichars s'étaient arrêtés sur le bord de la route, garés nez à queue, leurs canons basculés sur le côté. Les équipages des chars britanniques étaient descendus de leur monture pour prendre une pause et préparer du thé, et la reconnaissance d'une mise à mort rapide était instinctive. Wittmann et son équipage ont mis hors de combat toute la ligne de véhicules britanniques alors qu'il passait devant, ignorant tout ce qui a été tiré en retour. Après s'être regroupés, les quatre véhicules allemands pénètrent dans la ville où l'escadron B a pris des positions défensives avec quelques canons antichars de 6 livres. L'un des canons antichars immobilisa le Tigre de Wittmann et l'équipage dut s'échapper. L'équipage était le SS-Rottenführer Bobby Woll (Chef d’escouade), le SS-Panzerschütze Werner Irrgang et Sepp Rässner (Tireurs) et le SS-Sturmmann Eugen Schmidt (chargeur/Artilleur).  Les autres chars allemands ont été assommés par les tirs des canons de Firefly et Cromwell. Les pertes pour le 7ème blindé s'élèvent à 25 chars, 14 Bren-carriers et 14 half-tracks, la majorité subis dans la matinée. Malgré les pertes allemandes, l'attaque à une main de Wittmann avait infligé des dégâts et un état de choc si écrasants que la Panzer-Lehr fut sauvé d'une destruction certaine. Sur la recommandation du général Fritz Bayerlein de la Panzer-Lehr. (Bayerlein mourut à Würzburg, le 30.07 .1970 à 71 ans).

 

Wittmann a reçu les épées de sa croix de chevalier avec feuille de chêne et a été promu sur place au grade de SS-Hauptsturmführer (capitaine chez la SS, la NSKK et le NSFK) = grade de niveau intermédiaire). On lui a alors proposé de prendre la direction de l'école tactique d’officiers pilotes de chars mais il a refusé et a préféré un retour en Normandie en Juillet 1944, dans la région de Caen où il était précédemment.

Les divers historiens interrogés ont des opinions contradictoires sur les performances tactiques au combat de Michael Wittmann. Si certains le félicitent pour ses réalisations à Villers-Bocage, d'autres estiment que ses capacités en tant que commandant de char présentaient de nombreuses lacunes et que ses initiatives, bien que victorieuses, auraient bien pu tourner au désastre car non préparées et jouant sur le fait de la supériorité de son Tiger sur les chars adverses et la non réactivité très préjudiciable des chefs de chars Firefly qui possédaient fortement les moyens de répliquer.

 

Fin de l’aventure en rase campagne :

 

Le 08 août 1944, les forces anglo-canadiennes lancent l'opération Totalize. Sous le couvert de l'obscurité, des chars et des soldats britanniques et canadiens se sont emparés des hauteurs d'importance tactique près de la ville de Saint Aignan de Cramesnil. Ici, ils s'arrêtèrent, attendant un bombardement aérien qui signalait la prochaine phase de l'attaque. Ignorant pourquoi les forces alliées s'étaient arrêtées, Kurt Meyer (sinistre sire de l'Abbaye d'Ardenne) de la 12ème SS Panzer Division, ordonna à des éléments de son commandement de contre-attaquer et de reprendre les hauteurs. Wittmann a décidé de participer à cette attaque, car il faut croire que le commandant de compagnie qui était censé diriger cette opération était trop inexpérimenté.

 

Lors du combat en cours pour Caen de l'opération "Totalize", le char de Wittmann, portant le numéro 007, a été touché directement le 08.08.1944 près de Cintheaux alors qu'il engageait une force supérieure de chars Sherman Firefly du Northamptonshire Yeomanry. Joe Ekins, mitrailleur de char moyen M4 Sherman Firefly de ce régiment mécanisé britannique, a été reconnu pour avoir tué le célèbre commandant de char allemand, Michael Wittmann. Ekins est décédé à l'âge de 88 ans le 01.12.2012 à Kettering. 

 

Le coup sur le côté droit du véhicule a entraîné une explosion et une explosion secondaire a catapluté la tourelle, tuant tout l'équipage, à l'exception de "Bobby" Woll. SS- Oberscharführer, Woll a été grièvement blessé et dans un hôpital de campagne, mais a survécu à la guerre, et vivant à Wemmetsweiler, il est décédé à l'âge de 75 ans le 18.03.1996. Hauptsturmführer, Michael Wittmann, âgé de 30 ans et les corps de son équipage ont été déplacés de la tombe anonyme du champ au cimetière de guerre de La Cambe en Normandie en 1983, évidemment encore commémoré et honoré par ...?  - Bloc 47 – rangée 3 – Tombe 120.

 

 

Au mois de juillet 2015 ainsi qu'en mai 2018, la plaque tombale de Michael Wittmann a été dérobée sur sa sépulture.

 

Equipage inhumé avec lui : Karl Wagner (tireur), Günther Weber (chargeur), Heinrich Reimers (pilote), Rudolf « Rudi » Hirschel (mitrailleur/opérateur radio).

 

Mais, plusieurs autres versions s’opposent ; détaillons …

 

Version A : Donc, ce 8 août, un nouveau combat de chars s’engage près du village de Cintheaux. A 12 heures 55 minutes, le SS Hauptscharführer Höflinger signale qu’il se trouve à la droite du char commandé par Wittmann, dans un champ situé à proximité de la route Caen-Cintheaux-Falaise lorsque le char de Michael Wittmann est détruit. Tous ses occupants sont tués sur le coup. Après les échanges de tirs entre Alliés et allemands, le corps de Wittmann et ceux de l’équipage du Tigre sont enterrés à côté de la carcasse du char.

 

Version B : Les causes de sa mort restent inexpliquées : de nombreuses unités, comme la 1ère division blindée polonaise, la 4ème division blindée canadienne ou encore la 33ème brigade blindée britannique indépendante, revendiquent l’embuscade qui a piégé Wittmann. La version officielle indique que son char a été détruit par une bombe larguée par un avion allié. La cause exacte de sa mort alimente une véritable polémique. Ce n’est qu’en 1983 que son corps est retrouvé, lors de la construction d’une route. Lui-même et son équipage sont enterrés au cimetière militaire allemand à La Cambe en Normandie.

 

https://www.dday-overlord.com/bataille-normandie/portraits/allemands/michael-wittmann

 

 

Version C : Michael Wittmann a été tué le 8 août 1944, près de Saint-Aignan-de-Cramesnil, Normandie, France, lors de l'opération Totalize. Son Tiger a été touché par des obus antichars par des chars britanniques ou canadiens. Ils ont traversé la coque supérieure de son char et les munitions ont pris feu, tuant Wittmann et ses hommes. Wittmann et ses hommes ont d'abord été enterrés dans une tombe banalisée. En 1983, le lieu de sépulture a été découvert par la commission allemande des sépultures de guerre. Les restes de Wittmann et de son équipage ont été exhumés et inhumés ensemble au cimetière de guerre allemand de La Cambe en France.

 

 

Version D : Le 8 août 1944, il conduit son unité à l’attaque du village de Cintheaux, sur la route reliant Caen et Falaise. Fidèle à son personnage, WITTMANN est toujours au cœur de l’action. Face à lui, les Sherman de la 4ème division blindée canadienne. Si les Allemands l’emportent WITTMANN, lui, aura disparu. La dernière vision que l’on garde de lui est un engagement contre trois Sherman. On apprendra plus tard qu’il est tombé dans une embuscade soigneusement montée par cinq Sherman, son Tigre explosant littéralement sous le feu concentré des blindés britanniques. Son corps demeurera jusqu’en 1983 dans une tombe superficielle creusée sur le bas-côté de la route. Ses restes reposent désormais au cimetière allemand de La Cambe.

 

https://theatrum-belli.com/8-aout-1944-las-des-as-des-tankistes-allemands-michael-wittmann-meurt-au-combat

(très intéressant !)

 

Version E : Au début du mois d’août, il gagne Cintheaux afin d’aider à la reprise de Caen. Le 8 une nouvelle bataille commence, ce sera la dernière de Wittmann. A 12h55 (d’après le rapport du Tigre 213 positionné dans le même champ) dans un pré bordant la route Caen-Cintheaux, Le Tigre de Wittmann est détruit et son équipage tué. Après le combat les restes des hommes sont enterrés à côté de la carcasse sans aucun signalement. Jusqu’en 1983, la destruction du Tigre 007 est un mystère, même pour les équipages de la SS Pz Abt 101. Plusieurs sources affirment qu’il serait tombé dans l’embuscade d’un Firefly, mais différentes unités revendiquent la mort de Wittmann : la 1ère Division Blindée Polonaise, la 4ème Canadian Armored Division et la 33ème British Independent Armored Brigade. La version officielle fait état d’une destruction par attaque aérienne.

 

https://www.39-45.org/viewtopic.php?f=1&t=9866

 

Version F : Le 08 août le Tigre de Wittmann fait mouvement près de Cintheaux, à Gaumesnil, lorsque le blindé est touché de plein fouet par une roquette tirée par un Typhoon Mk IB anglais.

Le char explose, projetant sa tourelle à plusieurs mètres de hauteur.

 

https://galileo-galilei.forumactif.com/t2254-8-aout-1944-mort-de-mikael-wittman

 

 

Version G : Jusqu’en 1983, la destruction du Tigre 007 est un mystère, même pour les équipages de la SS-Panzer Abt 101. Plusieurs sources affirment qu’il serait tombé dans l’embuscade d’un Firefly, mais différentes unités revendiquent la mort de Wittmann : la 1ere Division Blindée Polonaise, la 4e Canadian Armored Division et la 33e British Independent Armored Brigade. La version officielle fait état d’une destruction par attaque aérienne. En 1945, M Serge Varin retrouve le Tigre 007. Il est intéressé par ce char car la tourelle s’est séparée du châssis. Varin examine le Tigre de Wittmann et remarque qu’il n’a pas été transpercé par un obus. Le seul dégât est une grosse perforation à l’arrière du blindé au niveau du bloc-moteur.

 

Aprés un examen plus complet M Varin conclue que l’impact provenait des airs. La rocket a du atteindre la plateau arrière (25mm de blindage), rentrer dans l’arrivée d’air et exploser dans le bloc-moteur provocant l’incendie du magasin à munitions. La seconde explosion tua instantanément l’équipage et souffla la tourelle dans les airs. D’après Varin, le Tigre fut détruit par une rocket HE (high explosive) d’un Hawker "Typhoon" MkIB.

 

Finalement, il a été prouvé que le char fut détruit par le tir d’un tank du "A" Squadron du Northamptonshire Yeomanry. Le Firefly auraient observé l’avancée des Tigres et ouvert le feu à 800m. En se rapportant au journal de marche du "A" Squadron, à 12h20, 3 Tigres s’avancent vers eux et sont détruits à 12h40, 12h47 et 12h52 sans aucune perte. Après que le premier Tigre soit détruit, le second réplique mais reçoit un coup au but et se soulève dans une lourde explosion. Apparemment Wittmann ne savait pas que les Anglais avaient un Firefly dans le secteur et partit confiant dans l’attaque de leurs positions.

 

En Mars 1983, les tombes de l’équipage furent découvertes lors de la construction de la nouvelle route. Il fut possible d’identifier les restes de Wittmann grâce à son dossier dentaire. Wittmann et son équipage furent officiellement enterrés dans le cimetière militaire de « La Cambe »."

 

https://www.39-45.org/viewtopic.php?f=1&t=9866

 

Version H : Le 8 août 1944, au cours de l'opération Totalize, Wittmann participe à une contre-attaque ordonnée par Kurt Meyer de la 12ème SS-PzDiv sur la commune de Saint-Agnan-de-Cramesnil pour reprendre la ville capturée par les Anglo-canadiens. Michael Wittmann est à la tête d'un groupe de blindés du SS-Panzer Abteilung 101 soutenus par d'autres chars, mais le groupe tombe dans une embuscade au cours de laquelle le Tigre de Wittmann est détruit par un des chars de l'ecadron B du 1st Northamptonshire Yeomany du 144ème Royal Armoured Regiment britannique. Après que l'obus soit entré dans le Tigre, un incendie ravage le blindé, ses munitions explosent, ce qui arrache la tourelle (selon la version officielle). Wittmann et son équipage sont tués, enterrés à proximité de l'épave du Tigre portant le N°007, l'emplacement des sépultures ne fut jamais répertorié. Cependant encore aujourd'hui des controverses continuent de circuler sur les circonstances de la disparition de l'as allemand. Certains témoins oculaires de l'époque (des civils habitant près du site) certifient avoir vus des appareils alliés ce jour-là intervenir en pleine bataille, ceux-ci armés de roquettes comme les Hawker Typhoon anglo-canadiens auraient très bien pu arracher la tourelle, mais comme aucune revendication ne fut faite par l'aviation, le succès de la destruction du Tigre de Wittmann fut donc attribué à un des chars britanniques. L'identification des corps ont été quasiment impossible, pour le cadavre de Michael Wittmann, il manquait une grande partie du crâne, il fut identifié grâce à une dent en or et aux lambeaux de sa veste en cuir, les autres hommes avaient des tenues camouflées. De plus avec la chaleur dégagée par l'incendie les plaques d'identification militaire avaient totalement fondu et étaient illisibles, les cinq hommes furent donc tout d'abord inhumés près de l'épave dans une tombe commune. Les restes furent mis à jour en 1983, par des ouvriers du génie civil qui travaillaient à la construction d'une route et ils furent inhumés une seconde fois au cimetière militaire allemand de la Cambe.

 

http://normandie44.canalblog.com/archives/2012/09/08/25058029.html

 

Il y en a surement d’autres et toutes pensent détenir une part de vérité. Chacun choisira celle qui lui semblera lui convenir au mieux.

 

Témoignage :

 

Un agriculteur semblant être le propriétaire du champ donne un interview sur la découverte du corps (des corps) de M. Wittmann et de son équipage près des reliques de son char :

 

«  - En Avril 1981 j’ai retrouvé dans le champ qui borde la N158 un endroit où la terre, stérilisée par la chaleur d’un incendie, ne permet pas au blé d’atteindre sa hauteur normale : de menus débris de métal et de verre sont les seuls survivants du Tiger 007. En bordure de la route j’ai photographié l’endroit précis où avait été enterré en Août 1944 l’équipage de ce Tiger et parmi eux Michael Wittmann. Je pensais alors que ces corps avaient ensuite été déplacés pour être réenterrés sous une indication « inconnu » dans un cimetière militaire que je pensais être La Cambe. En septembre 1982 nous envoyons le plan que j’ai dessiné … à l’officier allemand pour les cimetières militaires (Volksbund Deutsche Kriegsgräberfüsorge) en demandant où ont été réenterrés les soldats qui se trouvaient dans cette tombe provisoire. A notre grande surprise nous apprenons ensuite qu’une équipe envoyée par cet officier en mars 1983 a bien retrouvé les corps, pas au cimetière de La Cambe mais bien au bord de la N158 où les cinq soldats ont reposé pendant près de 40 ans. Seuls Michael Wittmann, Rudolf Hirschel et Heinrich Reimers ont pu être identifiés.Ils se trouvent aujourd’hui à La Cambe, Bloc 47, rangée 3, Tombe 120. »

 

D’après le récit de Jean Claude PALLUD, habitant de Cintheaux.

 

Un grand merci à M. PALLUD pour ce poignant témoignage recueilli sur Internet.

 

 

Ses promotions :

 

SS-Mann : 1 Avril 1937  -  SS-Turmmann : 11 novembre 1937 -  SS-Unterscharführer : 20 avril 1939  -  SS-Oberscharführer : 9 novembre 1941  -  SS-Untersturmführer : 21 décembre 1942 – SS-Obersturmführer : 30 janvier 1944 -  Hauptsturmführer : 21 juin 1944.

 

Ses décorations :

 

Croix de fer : 1939  -  2ème classe : 12 juillet 1941 -  1ère classe : 8 septembre 1941  -  Bague d’honneur des SS  -  Insigne des blessés en Noir : 20 août 1941  -  Insigne de combat des blindés en Argent Panzer badge : 21 novembre 1941  -  Médaille du Front de l’Est :  1941-1942  -  Médaille des Sudètes : 1938  -  Médaille de l’Anschluss : 1938  -  Croix de soldat de l’Ordre de Bravoure 4ème Classe 2ème grade (Royaume de Bulgarie) : 1941  -  Médaille de service de longue durée de la SS (Dienstauszeichnung der Waffen-SS)  -  Croix de chevalier de la Croix de fer avec feuilles de chêne et épées.

 

 

Pour ma petite satisfaction personnelle, même si cela n’intéresse personne d’autre que moi, je tiens à dire que mon arrière-grand-père, Fernand Virgil LECERF était né à Cintheaux le 20 mai 1882 et Mort pour la France, disparu sans sépulture, le 18 décembre 1914 à Mametz (Somme). RIP Papy.

 

http://inmemories.com/RollOfHonour/fernandlecerf.htm  (site de Pierre Vandervelden)

 

Recherches et traductions effectuées par Alain OCTAVIE.

Collaboration, mise en page et gestion des photos par Yannick DEHAYES.

 

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Je remercie une nouvelle fois mon Ami Alain OCTAVIE pour cet excellent travail qui nous en apprend davantage sur cette période de notre Histoire.

 

Yannick DEHAYES